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« L’amitié franco-allemande ne se décrète pas, elle se vit » | Le blog des democrates lillois
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« L’amitié franco-allemande ne se décrète pas, elle se vit »

france allemagne

Au lendemain de ce 11 novembre qui a vu Angela Merkel prendre la parole avec Nicolas Sarkozy sous l’Arc de triomphe, devant la tombe du soldat inconnu, on peut s’interroger sur le sens que pourrait prendre cette célébration maintenant que les derniers participants de la guerre 1914-1918 sont morts. Et puisque nous parlons beaucoup de l’Allemagne ces jours-ci nous avons souhaité interroger le Président du Mouvement Démocrate Allemagne : Florian CHIRON.

Florian CHIRON est chef d’Entreprise. Vivant à Francfort depuis 8 ans, il est devenu binational en mars 2009. Il a dirigé la commission du MoDem « citoyenneté européenne » lors des élections européennes 2009.

Particularité : en plus d’être Président du Mouvement Démocrate Allemagne, il est membre des Verts allemands.

Son blog : www.florianchiron.eu

MoDem Lille : Nous sommes le 11 novembre 2009 et les français fêtent l’armistice de 1918. Ce sera la première fois qu’un chancelier célébre la défaite de 1918. Comment cela est-il perçu en Allemagne?

Florian Chiron : Schröder avait refusé une telle invitation en 1998, et Merkel l’accepte cette année. Cette présence n’est pas beaucoup commentée dans la population, en pleine célébration des 20 ans de la chute du Mur. Je pense même que Merkel a choisi cette date pour éviter que l’évènement ne soit trop médiatisé. Ajoutons à ça le suicide du gardien de but de l’équipe nationale allemande hier et la conjecture est bonne pour éviter de trop couvrir l’évènement.
Les éditorialistes sont partagés : ils comparent cet évènement avec la poignée de main Kohl – Mitterrand en 1984. L’amitié franco-allemande a besoin de ce genre de symboles. Sauf que là la commémoration est à la fois une pensée pour les millions de morts et aussi une démonstration de force de la France (parade militaire, arc de Triomphe). Des critiques se font jour en disant qu’on pourrait très bien célébrer le souvenir des morts dans d’autres circonstances.

Quels pourraient être les événements qui permettraient de continuer à entretenir l’amitié entre nos deux peuples ?

Je suis personnellement favorable à l’instauration d’une journée de l’amitié franco-allemande, mais la date du 11 novembre instaurerait un déséquilibre entre les deux pays.
Les évènements qui favorisent l’amitié franco-allemande ne se font malheureusement plus à un niveau institutionnel : les Consulats ferment, la présence culturelle s’étiole. Il faut compter sur le tissu fabuleux créé entre les gens : comités de jumelages, associations, rencontres diverses, et ne pas oublier les nombreux couples franco-allemands.
Livre d’Histoire commun, universités et écoles communes, siège commun à l’ONU, tout cela va dans le bon sens mais est annihilé si la politique comme actuellement ne cherche pas à renforcer ce tissu socio-associatif. L’amitié franco-allemande ne se décrète pas, elle se vit.
L’apprentissage de la langue de l’autre devient indispensable, hors peu ont trouvé la solution malgré les harangues d’un côté comme de l’autre de la frontière. L’avenir de la France et de l’Allemagne est le même : leur langue est globalement menacée, et plutôt que de se réfugier chacun dans son pré carré, la défense des deux langues devrait être un combat commun.
Ce qui serait bien : permettre aux Français d’Allemagne et aux Allemands de France de voter aux élections régionales et nationales pour avancer vers une citoyenneté franco-allemande.

(A suivre…)

 

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